Voici un comparatif entre différentes situations d’indépendants, issu de l’ouvrage « la fin du salariat ». Attention, les chiffres annoncés dans l’article ne sont pas des revenus garantis, mais il est intéressant de sélectionner les cas les plus significatifs, afin de comprendre les principales motivations de chacun…
Cas # 1 Consultante en communication, en multi-activité.
Vers 50 ans, elle a saisi des opportunités professionnelles, en devenant associée dans une agence de communication et en créant par ailleurs sa propre activité de Conseil (profession libérale).
Son constat : des journées bien remplies, une activité lancée en 2 ans et une grande satisfaction personnelle.
Cas # 2 Cas d’un quinquagénaire en reconversion
Dans le cas d’une restructuration, il rompt avec 23 ans d’activité de salarié dans la même société pour opérer un rapprochement familial… et devenir franchisé d’un réseau de Conseil (dirigeant de SASU).
Son constat : un basculement rapide entre ses deux activités, grâce à la franchise. La satisfaction d’une activité en phase avec ses compétences même si au bout de six mois, les revenus sont encore irréguliers.
Cas # 3 Jeune auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur
A 30 ans, ce plombier de formation fait le choix d’être indépendant avec un statut qui a subi de nombreuses modifications depuis sa création en 2009.
Il ne voulait plus subir les contraintes des organisations hiérarchiques rencontrées dans le privé, comme salarié. Il joue sur le bouche-à-oreille, les recommandations sur internet et les outils numériques pour se faire connaître et tripler rapidement son activité.
Cas # 4 Consultante en portage salarial depuis 15 ans
Elle possède un profil d’experte et doit prospecter pour trouver ses clients.
Constat : une grande satisfaction de n’avoir aucune gestion administrative (sa sociéte de portage s’en charge) ce qui lui permet d’enchainer les missions et de rester avec un statut de « salariée ».
Cas # 5 Jeune travailleuse en EIRL indépendante
Cette monitrice de conduite a profité de la Loi Macron.
Elle trouve ses clients via une marketplace (comme dans le cas de l’auto entrepreneur) pour une revenu supérieur à sa situation de salarié… Même si elle se plaint du RSI (le régime social des indépendants).
Source : Le magazine l’EXPANSION a sorti un hors-série spécial intitulé « la fin du salariat »*. Dans cet ouvrage complet (180 pages), un dossier concret compare différentes situations d’indépendants, repris ci-dessus (tableau).