Travailler à son rythme, dans un cadre souple, tout en bénéficiant des avantages du salariat, c’est possible.
Il existe deux moyens d’y parvenir :d’un côté le portage salarial, de l’autre l’intérim.
Ces deux formules, même si elles reposent sur un socle juridique commun – le statut salarié – sont pourtant bien différentes sur le fond. Voici ce qui les distingue fondamentalement, au regard de 4 critères essentiels.
Portage ou intérim ? Deux cadres d’intervention
Dans le cas de l’intérim, l’objectif, généralement, est de remplacer un salarié absent ou de faire face à un surcroît temporaire d’activité.
Les compétences demandées sont proches de celles dont dispose le client en interne.
Dans le cadre du portage, le champ d’intervention est bien plus large. Outre les situations précédentes, cette formule permet au client de s’offrir les compétences d’un expert, dans un domaine qu’il ne maîtrise pas, pour une mission bien spécifique.
Un exemple parfait pour illustrer ce type de mission est l’activité des consultants « managers de transition ».
Quel lien hiérarchique en intérim et en portage ?
Alors que l’intérimaire est hiérarchiquement subordonné à son employeur, le consultant en portage ne l’est pas.
Juridiquement, il ne dépend que de sa société de portage.
Il garde donc une parfaite indépendance dans la gestion de son temps, de son organisation.
Ainsi, bien sûr, que la possibilité de travailler conjointement pour plusieurs clients en même temps.
La propriété de la clientèle avec le portage salarial
Avec l’intérim, c’est l’agence de placement qui traite, négocie et contracte directement avec l’entreprise cliente.
En revanche, dans le cadre du portage, c’est le consultant qui est en prise directe avec elle.
Contrairement à l’intérimaire, le porté est donc pleinement propriétaire de sa clientèle et partie prenante des conditions dans lesquelles il souhaite inscrire la relation.
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Et enfin, le montant de la rémunération
Dans le cadre de l’intérim, la rémunération est basée sur la grille salariale de l’entreprise cliente. La marge de manœuvre est nulle car vous ne pouvez rien négocier : « c’est à prendre ou à laisser ».
Dans le cadre du portage, tout est négociable :
- la facturation via le tarif journalier (TJM) ou le forfait,
- les frais de missions,
- d’éventuelles success fees…
La rémunération du consultant est de ce fait potentiellement beaucoup plus attractive.