Si vous êtes un freelance qui débute, avec un budget réduit ou que vous vous demandez comment tester de nouvelles techniques de prospection pour vendre vos prestations de service… Voici le cold email : une technique d’envoi d’emailing pour contacter un prospect froid, qui ne vous connait pas.
Attention, avant d’attaquer cet article, notez bien qu’il n’est pas question d’envisager de devenir un spammer qui envoie sans réfléchir des dizaines d’emailings non sollicités !
Non, l’idée est plus d’appréhender une forme de prospection « classique » (l’emailing) mais continue à faire ses preuves et adaptée à la démarche commerciale des indépendants ; cette démarche est d’ailleurs complémentaire au « cold phoning », qui fait aussi appel à un canal de prospection « classique ».
L’email c’est dépassé ? Non, pas encore.
Et oui, l’email reste ROI.
Contrairement aux réseaux sociaux, où l’on est à la merci des algorithmes changeants, l’emailing demeure une approche de prospection vertueuse pour un freelance qui lance son activité ; il peut en effet :
- Construire une base de données d’email solide ; c’est un investissement stratégique, car sans base de prospection, pas de process de vente efficace,
- La base de données vous appartient, c’est important,
- L’envoi d’emailing donne des résultats immédiats (80% des emails sont ouverts dans les 48h). Pas besoin d’attendre 6 mois pour évaluer la qualité de votre argumentaire de vente et votre offre.
Attaquons donc le process pour réussir son cold email ; il est simple :
- enrichir une base de données d’emails,
- rédiger une structure d’emails efficace ( à tester et ajuster),
- et planifier l’envoi à effectuer au bon moment.
Etape 1 : Cherche emails désespérément !
Construire sa base de données de prospects est la priorité, que vous fassiez des cold emails ou non d’ailleurs. Vous pouvez aller sur les sites des entreprises ciblées et imaginer comment son structurés les emails de la société, pour en déduire celui de vos interlocuteurs (c’est un peu long).
Plus rapide : direction LinkedIn. Avec 80% des décideurs B2B présents sur la plateforme, elle se révèle être une plateforme incontournable pour le cold emailing. Des outils proposés par Linkedin comme Sales Navigator (payant) permettent d’affiner les recherches d’une recherche (via le moteur booléen Linkedin) avec des filtres précis, facilitant l’identification de profils pertinents. LinkedIn ne vous permet pas d’exporter les résultats car ils souhaitent que vous restiez sur la plateforme pour contacter vos prospects via InMail (la messagerie interne LinkedIn).
Vous devez alors utiliser des robots qui peuvent « aspirer » les urls des prospects qui s ‘affichent sur une page de résultats Linkedin. C’est le scraping ; la technique peut vous aider à collecter des profils qui seront associés à des adresses e-mail. Voir la technique en utilisant des outils français comme Phantom Buster.
Au-delà de LinkedIn : Quand les prospects ne sont pas sur LinkedIn, il est essentiel de chercher ailleurs. Des plateformes comme Welcome to the Jungle ou des bases de données spécifiques au secteur peuvent être des sources précieuses pour récupérer des contacts.
A ne pas faire : évitez d’acheter des bases de données ; elles sont souvent chères et pas forcément mises à jour.
Etape 2 : Construisez un email efficace
C’est parti pour construire un Cold Emailing pour un Impact Maximal !
Le cold emailing est un art délicat, nécessitant une approche structurée et personnalisée. La clé de son succès réside dans une structure bien pensée, composée de trois éléments fondamentaux : l’objet, le corps de l’email et le call to action (« l’appel à action » en français).
L’Objet : c’est votre Sésame pour captiver et inciter à ouvrir l’emailing
L’objet de l’email est la première impression que vous offrez ; 2 règles à suivre :
- Il doit être court, idéalement moins de cinq mots,
- il doit être captivant.
Un bon objet suscite la curiosité sans tout dévoiler, créant un effet de surprise. Pensez à l’objet comme à un teaser intrigant, qui incite le destinataire à en savoir plus.
Le Corps de l’Email : Un Équilibre entre Valeur et Concision
Le corps de l’email se compose de trois parties :
- l’introduction,
- le pitch et
- l’ appel à l’action .
Chaque partie doit être concise, idéalement entre 50 et 80 mots, et centrée sur la proposition de valeur sans tomber dans la vente directe. L’email doit se sentir comme une conversation naturelle et non comme une transaction.
Call to Action : Une Invitation Claire et Directe
Le call to action est l’élément final et crucial de votre email. Il doit être clair, simple et ne contenir qu’une seule question ou invitation. Par exemple, un bon call t action est de proposer un rendez-vous via votre Calendly.
Évitez de surcharger le destinataire avec plusieurs requêtes. Une bonne pratique est de proposer une ou deux dates pour un rendez-vous, ce qui facilite la prise de décision et augmente les chances de réponse.
Bonus : Techniques Avancées
Pour une approche plus personnalisée, essayez plusieurs techniques :
- comprendre et parler le langage de votre destinataire ; pour cela, analysez la sémantique des sites internet et des publications de vos cibles.
- Utiliser des références ou des exemples concrets dans votre pitch (comme le succès d’une entreprise similaire grâce à votre service) renforce votre crédibilité et rend votre proposition plus tangible.
En résumé, le cold email réussi est :
- subtil et bref,
- personnalisé,
- axée sur la valeur.
C’est une invitation à une conversation, pas une vente agressive. En suivant ces principes, vous pouvez transformer vos cold emails en opportunités chaudes de croissance pour votre activité et ainsi améliorer votre prospection.
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